Je pensais danser en restant le plus proche possible d'une posture d'immobilité, et je n'ai pas dansé comme imaginé. Confié à la sensibilité perceptive de mes pieds sur les pierres, arrivant à une stabilité moins par le regard que par le travail de perception des pieds dans l'espace. Le surlendemain, le lieu a guidé mes mouvements, une barrière de paille, un monticule érodant l'horizon, un tronc au sol offert. L'œil du photographe le dernier jour m'a rendu à la constance d'un théâtre enfoui, où il y avait à sembler beau puis à rester laid.
A chacune de ces dates, Gyohei Zaitsu a organisé une chorégraphie distincte, nous demandant de danser en duo ou seul le plus souvent, près du monticule, au sommet du cairn, dans l'une des deux cavités qui l'organisent, à chaque Ballade un nouveau lieu.
La chance, importante, m'a donné les cailloux du sommet avec un grand soleil.
Le 28 juillet, alors que la veille nous nous étions rejoints près d'une brèche pour conclure la Ballade, nous nous sommes tous les cinq retrouvés sur la terrasse, pour joindre nos mouvements par le dos, par la tête, par les pieds ; allongés sur le dos au centre des spectacteurs.
Avec la petite audience des Ballades, rencontre heureuse de ce public.
PS : deux autres Ballades se sont passées à Gavrinis, cette même semaine. Marie Dubot a aussi terminé une série de performances au sein de l'exposition consacrée aux Ballades de l'été passé, une expo des photographies prises, comme maintenant, par Chantal Guigueno.
Comme l'été dernier, nous avons bénéficié de l'objectif et du regard de Chantal Guigueno.
Gyohei Zaitsu
Marie Dubot
Maki Watanabe
Christophe Malvault
Gaëtan Sataghen
Gaëtan Sataghen
Gyohei Zaitsu et Maki Watanabe
Christophe Malvault
Maki Watanabe
Gyohei Zaitsu
Gaëtan Sataghen
Marie Dubot
Vers la fin de la Ballade
Vers la fin de la Ballade
Marie Dubot
Gyohei Zaitsu
Maki Watanabe et Marie Dubot
Christophe Malvault
Gaëtan Sataghen
Maki Watanabe
Maki Watanabe
Vers la fin de la Ballade - Gyohei, Marie
Fin de la Ballade (des ongles toujours vernis)
Vers la fin de la Ballade - Christophe, Gyohei
Comme l'été dernier, je participe à des Balades butô ; j'en reprends les termes d'alors… : organisées par la compagnie Ni plus ni moins, les Balades butô mettent en relation des danseurs, le site patrimonial où ils sont disposés, et les spectateurs qui s'y promènent - ces trois jours de juillet, à Petit Mont, un site mégalithique situé dans le Morbihan.
Nota bene : deux autres Ballades ont lieu les 24 (à 19h30) et 29 (à 18h) juillet au cairn de Gavrinis - exceptées les horaires, les info de septembre sont restées les mêmes.
Voici la présentation que la compagnie fait des Ballades sur son site :
Un corps humain n’est pas seulement humain. Il est végétal, animal et minéral. Il est lié à ce qui l’entoure, aux phénomènes naturels et sociaux, c’est-à dire à "l’autre". Un corps humain est inséparable de tout.Gyohei Zaitsu.Une promenade dansée, une visite guidée par la danse, une rencontre au détour d’un chemin, une entrée dans un univers symbolique se confrontant à l’inscription de l’être humain dans le monde… La Balade Butô pose un regard poétique sur l’espace qui l’entoure. Le patrimoine et la danse deviennent partenaires, chacun met l’autre en valeur et le fait vivre. Le public, se promenant d’un danseur à l’autre, est invité à emprunter les chemins de la découverte, des émotions et de la détente.
Les danseurs :
Les 25, 27 & 28/07/2012 à 18h, au cairn du Petit Mont, 56640 Arzon
Entrée : prix d’entrée sur le site mégalithique