Reprise des Aveugles du 16 au 25 septembre 2017, en 8 dates, au Théâtre de Gennevilliers : avec toute la force et le charme à démarrer la saison du lieu que désormais Daniel Jeanneteau dirige.
Nous avons retrouvé notre travail d'écoute, tellement nodal dans cette mise en scène auditive et musicale, avec une maturité assise sur les saisons passées silencieusement depuis deux ans et demi - et les chaises et le brouillard avec un plaisir dont les retours me disent qu'il a été partagé.
Souvenirs aussi dûs à l'équipe du T2G !
Le studio Casanova du Théâtre des Quartiers d'Ivry
a accueilli en mars-avril 2015 dix représentations des Aveugles. Voilà un sacré lieu pour la trente-troisième et dernière.
Nous douze, acteurs, heureux, avec Daniel, Pierre-Damien, Anne, Géraldine, Kamal.
Et toujours, encore le silence de fin, Maeterlinck semblant déferler au-delà de son texte.
Muettement, "la mer, c'est pair ou c'est impair ?"
Le samedi 8 février 2014, c'était la première au 104, réussie après une très bonne suite de représentations au Studio-theatre - médias ↓.
‣ Mars 2014, nous avons développé un souffle lors des sept dates au 104.
‣ Samedi 15 mars 2014, bel accueil pour la seconde représentation à la Scène Watteau.
‣ 23 avril 2014, il y a dix jours au théâtre Jean-Vilar ; une entente partagée avec le public.
Fin de notre saison.
Informations
Me voilà engagé dans une petite participation aux Aveugles de Maeterlinck, mis en scène par Daniel Jeanneteau.
Représentations du Studio-Théâtre, Vitry-sur-Seine :
Confiant à trois citations et mots particuliers de trois personnes, la tâche de m'extraire (éphémère) de jours sans date ni discours. Propos :
Je dois épuiser l'idée que je peux vous voir pour parvenir à vous voir vraiment.
Fernando Pessoa - trad. Françoise Laye et Fernando Antunes
Le marin, drame statique en un tableau
La lumière m'enivre. Je ne nomme que la lumière. Je veux la voir. Je veux voir au lieu de nommer.
Alejandra Pizarnik - trad. Jacques Ancet
Cahier jaune : Tangible absence
Celui dont la langue ne brûle pas a la plante des pieds qui brûle.
Werner Herzog - trad. Anne Dutter
Le chemin des glaces
"Brûler" ses pieds ou bien sa langue, pour essayer de voir. Je me suis ainsi engagé dans une petite participation pour les Aveugles, de Maeterlinck : la pièce est mise en scène par Daniel Jeanneteau avec le concours de Jean-Louis Coulloc'h ; au théâtre donc, et pour l'oreille qui plus est - Alain Mahé y contribue aussi.
Le projet fait composer à douze personnes un chœur spatialisé. En ce qui me concerne, toujours en une recherche de danse. Là comme interprète, qu'entendre d'autrui et de l'espace, qu'en attendre sans les normes du regard ? Là personnage sourd et quasi-muet, comment énoncer ?
Dans le rôle du cinquième aveugle avec deux interventions courtes, ma "performance" est une mini-performance.
Par ce fait de participer aux préparations variées, de répéter au Studio Théâtre de Vitry, et d'y travailler avec des comédiens que l'on pourra apprécier autant que moi.
Nous allons donner à suivre un groupe de personnages aveugles confrontés à un désert terminal, ce qui prendra scène dans les premiers mois de 2014 ↑.
Aussi : ailleurs à la radio et dans la presse, dans la blogosphère, dans Le Monde fin janvier.
Dans le numéro d'art press de février 2014, un échange entre le philosophe Clément Rosset et Daniel Jeanneteau, qui parlent des potentialités de cette pièce à être présentée.
